Le plan de formation de votre entreprise

Dans votre entreprise, après consultation des représentants du personnel, votre employeur peut vous envoyer en formation, il a la possibilité : - d’envoyer ou non un salarié en formation, d’interrompre la formation et de rappeler le salarié à son poste de travail, de planifier une formation Par ailleurs, il doit : - financer la formation, maintenir la rémunération, assurer la protection sociale du salarié en stage.

Une formation via le CIF (congé individuel de formation)

Le salarié choisit la formation qui lui convient. À son terme, le salarié retrouve son poste de travail ou l’équivalent. Il existe d’autres congés avec des objectifs de formation plus spécifiques tels le congé de formation économique, sociale et syndicale, le congé de formation des membres du comité d’entreprise, le congé de bilan de compétences ou encore le congé pour validation des acquis de l’expérience.

Une formation via le DIF (droit individuel à la formation)

Le droit individuel à la formation est droit reconnu aux salariés ayant une ancienneté d’au moins un an dans l’entreprise. Ce dispositif consiste en un « capital formation » de 20 heures par an, cumulables jusqu’à 120 h maximum. Le salarié en a donc l’initiative, même si la mise en œuvre requiert l’accord de l’employeur sur le choix de l’action de formation. Les salariés en CDD de plus de 4 mois bénéficient également du DIF, dans des conditions spécifiques. En cas d’acceptation de votre demande de DIF, l’employeur doit signer une convention de formation professionnelle entre l’organisme de formation et son entreprise. C’est votre employeur qui finance la formation. Il a la possibilité de demander la prise en charge de la formation par son OPCA.

Périodes de professionnalisation

Les périodes de professionnalisation ont pour but de favoriser le maintien dans l’emploi de salariés en contrat à durée indéterminée rencontrant des difficultés particulières. Cinq catégories sont concernées : - les salariés dont la qualification est insuffisante au regard de l’évolution des technologies et des organisations - les salariés qui comptent vingt ans d’activité professionnelle ou âgés d’au moins 45 ans et disposent d’une ancienneté minimum d’un an de présence dans la dernière entreprise qui les emploie - les salariés qui envisagent la création ou la reprise d’une entreprise - les femmes qui reprennent une activité professionnelle après un congé de maternité ou aux personnes dans la même situation après un congé parental - les bénéficiaires de l’article L. 323-3 du Code du travail, notamment les travailleurs handicapés